Chroniques On A Wire:

MAXIMUMROCKNROLL - ISSUE #290 - JULY 2007

NAKED has a three song demo that belongs in the previous decade. They play emo in the SUNNY DAY REAL ESTATE style much like all those Midwestern bands did ten years ago. It may be a little heavier at times but it has the typical mid-tempo songs with picked out guitars that built into noisy strumming then fall back into the quiet softness. If you're thinking CHRISTIE FRONT DRIVE then you've just about got it. The songs are both well written and well recorded.

WALKED IN LINE

C’est le retour de ce groupe de Poitiers. Après deux démos, on trouve sur cet EP des compos explosives. Le chant est remarquable avec des mélodies qui s’envolent. Les guitares sont puissantes et la rythmique danse superbement. Surpris agréablement par ce groupe qui réussi à piocher de bonnes choses dans le meilleur du Post punk en donnant une petite touche perso très mélodique pas dégueulasse du tout !

METALORGIE

L'air de rien, Naked poursuit son bonhomme de chemin... 5 ans après la sortie de sa première démo, le trio poitevin est toujours là, n'a pas changé de style, mais l'a néanmoins affiné. Solides, bien construits, ces 3 titres reflètent l'image d'un Naked confiant et à son aise dans un style emo (pop) noise aux touches post hxc qui lui est finalement propre. Dignes représentants de l'Ouest national aux côtés des regrétés Maria Blonde et 'les autres' de Poitiers, Loisirs, leurs oreilles tentaculaires n'en atteignent pas moins d'autres coins d'Europe ou de Washington DC.
Comme depuis quelques sorties déjà, il y a toujours chez eux ces riffs crunchy voire saturés (en émotions) adoucis par quelques breaks en son clair, ces notes (et bends) vivants qui parlent d'eux mêmes, ces accélérations et montées palpitantes menées par la remarquable présence de Stéphane derrière les fûts. Sûr et subtile, varié et dynamique, son jeu est qui plus est mis en exergue par un surmixage qui postillonne agréablement. Surplombé par le son un poil brouillon et envahissant des autres instruments, le chant semble parfois en retrait, mais le résultat créé une ambiance qui sied en définitve bien à Naked. Là où de nombreuses formations choisissent à travers leur musique de sonder lentement la mélancolie, le trio, en dépit de ses inclinaisons peu joyeuses, décide de la dépasser par l'énergie, et c'est en bonne partie ce qui fait sa force.
Sans atteindre un niveau comparable à celui des plus grands, Naked continue à explorer son petit sentier, apprend à le connaître de mieux en mieux, s'en approprie l'espace... A terme cependant, le risque pourrait être de finir par tourner en rond; mais nous n'en sommes cependant pas là vu les qualités techniques et artistico-émotionnelles de cette dernière livraison. A quand le premier album?

MZ WEBZINE

J’ai toujours du mal à jauger un groupe lorsque le disque qu’on m’envoie ne contient que trois titres, mais là c’est trop bon !! ... Ce groupe poitevin sort une démo percutante entre post rock, noise et emo. Après leur premier essai « Ikimori », un 6 titres, sortie en 2004, ils confirment avec « On a wire », la bonne réputation qui leur avait été donné. Les riffs font penser au premier album d’Envy ou à des groupes comme Tear me out, la voix nous touche par cette émotion contenue, que le chanteur tenterait d’apprivoiser. Les Naked enchaînent les mélodies claires et entêtantes suivies de riffs rageurs rappelant également ceux d’Impure Wilhelmina. Loin des plans bateau, ils surprennent par leurs ruptures rythmiques inattendues et leurs changements de flux tirés à quatre épingles. En quelques minutes d’écoute, le disque donne cette étrange impression de mélancolie et de légèreté innocente, totalement paradoxale avec l’énergie déployée.

NAWAK POSSE

NAKED est un trio qui est né en 2000 et qui vient de Poitiers. Après 2 démos et un 6-titres autoproduit voilà ce nouveau 3-titres (c'est un peu court jeune homme !). Le groupe a déjà pas mal roulé sa bosse dans l'hexagone et a partagé l'affiche avec pas mal de formations intéressantes et variées.
Alors pour ce qui est de ces trois titres, bah, je suis carrément emballé par ce que j'ai entendu. Le son est au poil, clair, équilibré, rien ne manque, c'est aux petits oignons. Les compos sont sympas avec des trucs assez classiques et d'autres beaucoup plus finauds et particulièrement bien trouvés. La guitare et le chant sont particulièrement à mon goût. Des sons crunchs jolis comme tout, des parties plus soutenues et des changements de rythme et d'ambiance bien vus. La voix le fait vraiment, ça chante juste et bien, c'est un régal... non sérieux, je suis plutôt du genre casse-couilles mais là c'est la classe, la musique respire bien, le chant n'en fait vraiment pas trop mais quand il est là, c'est gavage. Je sais pas y a un p'tit truc qui me le fait vraiment, c'est chargé d'émotions.
Bon je vais arrêter deux secondes avec le chant car l'ensemble est vraiment cool et tout est au diapason. La musique sert le chant et inversement. Sur ce coup là, j'ai pas vraiment de groupe à citer pour comparaison mais pour le style, ça navigue entre rock-émo (rock/core)-pop-noise-post rock...
En tous cas, c'est bonheur et je pense vraiment que ça plaira au plus grand nombre. Energie, mélodie, émotion, bonheur. Pour l’artwork, il est au diapason avec le son, sobre et efficace... mais peut être un peu cliché (l’artwork).

MASHNOTE

This a short new EP by Naked from Poitiers, France. On a wire is the follow-up from their 2004-EP Ikimori. Three new songs that sound consistent: they really tie the demo together. Naked drops a bomb with the first 3 seconds guitar. Well-structured, smooth vocals and simple, repetitive rythms: D.C.-style at its best. A very talented singer and a very balanced sound with enough distortion in it. I actually regret that this demo is so short (only three -very good- songs). I’d like to hear more songs of this French rockers. [For the namedroppers: Put Bananas at the Audience and Fugazi in a sonic distortionblender]

COREandCO

Venu de la région de Poitiers, Naked est un trio formé depuis 1999 et qui a déjà à son actif quatre sorties, dont celle-ci, mais encore à ce jour, aucun album. Et c’est en 2006 que le groupe a sorti ce mini EP de trois titres, toujours dans le même style de départ (à l’écoute des précédentes sorties). La bande officie dans une sorte de post-hardcore assez noise aux sonorités souvent pop et généreux en émotions.
A l’écoute de ces trois titres, impossible de ne pas penser à la scène emo-rock américaine du début des années quatre-vingt dix, avec des groupes comme Jawbox, Chokebore ou encore Engine Down. Bien entendu, même si les sonorités de Naked se rapprochent de ces derniers groupes, on est loin du simple plagiat, et il est clair que le groupe insuffle une bonne dose d’énergie indéniablement tirée d’origines punk mélodique à la française (Poitiers c’est aussi les Seven Hate) et d’émotions dans ses trois compos. Emotions souvent mises un peu de côté au profit d’une énergie débordante et de compositions interprétées dans l’urgence, sans pour autant oublier d’intégrer de très belles mélodies comme sur le refrain de « Wherever You Go », ou le pont de « Blind ». Mélodies mises en valeur par une très bonne production, sonnant un peu brouillon, elle forme un voile très dense avec la guitare et la basse, mettant un peu en arrière la voix. Et ce qui aurait pu être un défaut, se révèle être ici un avantage.
Mais ce qui est le plus remarquable dans ces trois titres, c’est la sincérité avec laquelle les compositions semblent être interprétées, et qui se ressent sur tout l’ensemble. Sincérité et émotion dans la voix, faisant penser aux premier albums de Further Seems Forever et qui fait qu’on ne peut pas ne pas aimer ce mini EP.
Sans pour autant atteindre la perfection de groupes confirmés, il est clair que Naked réussi à surprendre et semble continuer son petit bout de chemin tranquillement. Je ne critiquerai de cet EP que le fait qu’il ne soit pas un album.


PUNK FICTION

Naked cite Sunny Day Real Estate, Hüsker Dü, Envy, Sonic Youth, At The Drive In, Chokebore, Godspeed You Black Emperor, Standstill et Neil Young comme influences majeures. Je suis surpris que le nom d’Engine Down n’apparaisse pas dans les références du groupe, tant le chant de Nicolas ressemble beaucoup à celui du groupe américain. Un chant solide et racé, entre douceur et énergie qui donne à chaque morceau une intensité différente.

Tout dans cette démo respire la réussite : de la pochette au dessin épuré qui l’illustre, petite chose fragile comme prostré dans un coin, aux morceaux nerveux et délicats qui la compose. Même le titre est cohérent avec l’ensemble : la musique de Naked est comme un funambule en équilibre sur un fil, avançant pas à pas entre rage sonore et légèreté raffinée. Et les poitevins arrivent à garder cet équilibre fragile tout au long d’On A Wire, évitant de tomber dans la surenchère Emo/Post/Machin Chose. Les morceaux se révèlent au fur et à mesure de leur progression et permettent de ne pas s’ennuyer à l’écoute. Mention spéciale à « Satellites » que je trouve extrêmement belle avec un chant solide et de bons plans à la guitare.

Un groupe qui, s’il ne possède pas encore l’originalité des plus grands, arrive quand même à se faire une bonne place dans le peloton des formations françaises du genre.

NOISY TOWN

Naked c’est tout gentil mais mignon comme tout. Complètement inconnu pour ma part avant d’écouter ce CD, le groupe n’en est pourtant pas à ses débuts puisqu’il existe depuis 2000 déjà et qu’un premier EP six titres autoproduit (Ikimori) avait vu le jour en 2004, apparament très bien accueilli. On A Wire ne propose que trois titres mais ça s’écoute comme un rien. C’est bourré d’émotion, de guitares bruillantes, de jolies petites mélodies et d’un chant (anglais) franchement agréable et maîtrisé. On peut qualifier ça d’emo-pop-noisy, enfin un truc de ce genre. Eux même avouent dans leur bio être influencés par l’émo, la pop, le noise, le post-rock et tout ça. Diverses influences piochées d’un peu partout que Naked a voulu rassembler pour nous faire une musique pleine d’émotion tout en étant bourrée d’énergie. Le résultat est là, plutôt réussi. Un son efficace, des mélodies accrocheuses, des guitares qui font parfois du bruit, comme il faut, laissant parfois place à des passages plus calmes. C’est simple comme tout, sincère et ça s’écoute avec plaisir. Affaire à suivre.

GPS WEBZINE

On avait abandonné Naked après un premier EP, Ikimori, qui annonçait bien la couleur. Le groupe poitevin a progressé et le prouve en l’espace de trois morceaux. Mettez Aina, Les Savy Fav, Sonic Youth, Standstill, Sounds Like Violence, Godspeed You Black Emperor et Bananas at the Audience dans un broyeur. Et il en ressortira peut-être quelque chose comme Naked. Tout ça pour dire que les trois Naked ont de bonnes influences et qu’ils savent s’en servir. "Wherever You Go" et "Blind" mettent en avant un chant assez bien placé sur des rythmiques hypnotiques, alors que "Satellites" fait la part belle aux instruments pendant presque sept minutes. Dans un cas comme dans l’autre, Naked est toujours dans cette espèce d’espace indéfini qui sépare le calme de la tempête. La tension y est permanente et se ressent dans toute la musique du trio, entre noise, punk et indie-pop. La prochaine étape devrait être le full-length, et on espère qu’un label digne de ce nom saura les soutenir à ce moment là.

SHOOT ME AGAIN

Ce disque est un CDR que j'ai reçu et qui je pense précédait la version CD officielle du groupe. M'enfin je suis pas plus sur que ça.
Je gardais un vague mais bon souvenir de NAKED avec le précédent disque « Ikimori ». Pour dire vrais je l'ai pas beaucoup écouté, mais à chaque fois avec plaisir. J'étais donc curieux et me voici jetant une oreille attentive à « on a wire ». Sans réécouter le précédent, j'ai déjà l'impression d'avoir un son plus fort, plus présent. Chaque instrument ressort bien de la production sans surpasser un autre.
NAKED va chercher des influences diverses dans le monde du rock en le retranscrivant dans un style se situant à la frontière entre l'emocore, la pop, et la noise. Dans le style du son envoyé par le groupe je pense inévitablement à MONOCHROME . Ou encore un peu de ENGINE DOWN du dernier album, qui était beaucoup plus pop. Mais on y retrouve le mix d'un tas de trucs genre SIXPACK, CHOKEBORE, LOISIRS , etc. Un son assez pop se rajoute à une construction assez emo rock. C'est plaisant, sans me retourner outre mesure. Mais les trois titres s'enfilent avec plaisir. Un très bonne suite à leur « ikimori ».

TRISTE TEMPS

Ah ! Je suis pas mécontent d'avoir entre les mains un disque comme celui-là qui sent bon la mélodie et la sincérité car en ce moment je suis en plein dans la réécoute de groupe comme Sixpack ou The Bushmen. Mais pour être franc c'est la première fois que j'écoute Naked. Pourtant ce n'est pas des nouveaux venus car cela fait six ans qu'ils existent et ont déjà sorti en 2004 un maxi 6 titres autoproduit. Je me souviens bien avoir croisé leur nom au détour de quelques lectures mais je m'étais jamais penché sur leur musique. C'est donc au travers de ce cd 3 titres que je vais découvrir Naked.
Ca commence cash, pas de fioriture, les guitares se font tranchantes et mélodiques. Ca y est nous sommes partis pour des morceaux courts, directs et linéaires comme c'est souvent le cas avec ce style de musique. Eh bien non, détrompez-vous car c'est tout le contraire qui nous attend ici. Chacun des 3 titres nous conduit dans un univers musical assez riche et varié, entre émo, pop et punk mid tempo, je dirais. Naked nous sert des morceaux qui n'hésitent pas à jouer sur plusieurs tableaux. Ils auraient bien pu se casser la gueule à vouloir jouer sur ce terrain là mais l'ensemble de ce "on a wire" est d'une cohérence assez convaincante. Le dernier titre "Satellite" en est le parfait exemple avec son final tout en tension et en énergie ! De plus, les longs passages instrumentaux sont légions ce qui laisse tout le temps aux mélodies de s'exprimer à leur juste valeur. La seule petite chose qui m'a surpris lors des premières écoutes de Naked est la voix qui n'avait pas le charme que j'attendais, peut être trop propre pour moi. Mais en fin de compte, après plusieurs écoute je m'y suis fait et elle donne même une certaine personnalité au groupe.
Au final, vous aurez compris que ces 3 titres m'ont largement conquis et si vous voulez vous faire votre propre idée sachez qu'ils sont tous en écoute sur leur site. Alors pourquoi se priver ?

NEXT CLUES

Naked est un trio poitevin qui est largement prêt à passer à l’étape suivante. Leur démo 3 titres me replonge directement dans la power pop qui m’ennuyait 9 fois sur 10 à l’époque, quand je me régalais de ressortir ma phrase préférée à chaque concert : “Hüsker Dü a fait plus de mal que de bien.” Sauf qu’eux ont bien digéré leurs nombreuses autres influences et que ces groupes hardcore mélodique à la Seven Hate ne pullulent plus. Les mélodies vocales sont là, les guitares saturées reprennent aux bons endroits, les tempos se cassent quand il le faut et les compos sont plutôt bien taillées. Seul petit problème, elles gagneraient à être taillées encore plus, car ces trois morceaux manquent sérieusement de concision. Les parties instrumentales semblent superflues et un peu longuettes... comme ce final en trois temps qui sonne comme un Pelican qui ne décollera jamais. Je préfère largement quand ils jouent tout à l'énergie comme sur Blind, titre auquel il ne manque plus qu'un verbe pour révéler à qui tout cela peut bien me faire penser...
Très encourageant. Attendons la suite !

PUNK (IS) FOR DUMMIES

Trois petits titres pour ce remettre en jambes avec les Poitevins de Naked.
Après trois sorties, dont « Ikimori » ce six titres qui montras bien l’énergie du groupe, ils sont de retour pour quinze petites minutes d’émotion.
Ces trois titres montre cette évolution mais je reste toujours sur ma faim…cela passe trop vite. Tous de même, émotion et énergie sont au rendez-vous, cet univers est toujours aussi bien retranscrit par le groupe mais trois titres c’est peux… (Pour ma part) mais je pense bien a la sortie d’un album prochainement, en tous cas il le mérite.
Ma préférence va pour le titre ‘Satellites’ qui allie toute cette émotions, hargne et énergie qui montre ce que Naked peut dégager. « On A Wire » est un petit Ep qui donne le sourire simplement.

PRETENTIOUS ASSHOLE

NAKED persiste. La chuche du trio s’enrichit d’influences bienvenues (STANDSTILL et AT THE DRIVE-IN, c’est flagrant) mais reste malgré tout ce côté punk-rock mélodique à la Française qui irrite plus qu’il ne charme. Ca se rapproche tranquillement des BUSHMEN, sans la classe. Au prochain essai, peut-être.



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